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Un roman réconfortant sur l’isolement et le deuil : la 1ère fois qu’on m’a embrassé, je suis morte

Un roman réconfortant sur l’isolement et le deuil : la 1ère fois qu’on m’a embrassé, je suis morte

4ème de Couverture

« Si j’ai appris une chose, c’est que l’amour est chaotique. Il ne nous est pas livré dans un joli paquet cadeau. Il ressemble plutôt au cadeau d’un enfant, tout froissé et gribouillé au crayon. Imparfait. Mais toujours un cadeau. Seulement, tous les cadeaux ne sont pas faits pour durer éternellement. »

Jubilee Jenkins souffre d’un mal extrêmement rare : elle est allergique au contact humain. Après avoir été embrassée par un garçon au lycée, elle se retrouve aux urgences à la suite d’un choc anaphylactique. Dès lors, elle décide de ne plus sortir de chez elle pendant des années. Mais à la mort de sa mère, Jubilee doit affronter le monde et les gens. Un jour, à la bibliothèque, elle fait la connaissance d’Éric Keegan et de son fils adoptif, un petit génie perturbé. Bien qu’Éric ne comprenne pas pourquoi Jubilee le tient à distance, il est sous le charme… De manière inattendue, leur rencontre va permettre à ce trio irrésistible de s’ouvrir à la vie et à l’amour.

Les points forts du livre

  • Les chapitres sont courts et l’écriture est agréable à lire,
  • Le récit a du rythme grâce à l’histoire portée par deux voix, en alternance. Celle de Jubilee allergique « aux personnes »et celle d’Eric, papa divorcé qui a adopté Aja le fils de ses meilleurs amis décédés dans un accident d’avion,
  • Les personnages sont originaux, attachants et leurs sentiments sont décrits avec nuance et délicatesse,
  • L’histoire est originale. Sa narration a un côté décalé et beaucoup d’humour.

Ce que j’ai moins aimé

La fin est inattendue et elle m’a surprise dans un premier temps. Cependant, après réflexion, elle laisse le lecteur entrevoir qu’on ne sait pas toujours ce que la vie nous réserve !

En résumé

Je suis heureuse d’avoir découvert ce livre à la fois drôle, émouvant et délicat. Je l’ai lu rapidement, en 2 jours, car je n’ai pu m’en détacher. Et j’ai d’ailleurs été triste de quitter ces personnages si attachants.

C’est un roman réconfortant sur l’isolement et le deuil que j’ai beaucoup aimé. L’auteur traite avec humour et délicatesse le sujet des allergies. Sa lecture fut un moment de bonheur qui m’a réchauffé le cœur et donné le sourire !


Mots-clés

isolement, romance, maladie, humour, feel good

Citations du livre

« Soudain je suis gênée en songeant à tout cet argent dépensé en lecture au cours des années. Et je me rends compte de l’ironie de la situation : si je m’étais contentée de les emprunter à la bibliothèque, je ne serais peut-être pas obligée d’y travailler pour payer mes factures. »

« L’espoir est cette étrange chose à plumes… qui est perchée dans l’âme. Elle chante une chanson sans paroles et ne s’arrête jamais. »

« Je ne sais pas. Mais c’est justement ça, le truc. On ne sait jamais. Aimer les gens, leur faire confiance… C’est toujours prendre un risque. Mais il n’y a qu’une façon de découvrir si ça valait le coup. »

« Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi personne d’autre ne trouve ça ironique que le traitement recommandé pour l’agoraphobie est de « sortir pour aller voir un psy ». »

Quelques mots sur l’autrice

Colleen Oakley est journaliste et écrivaine américaine qui vit à Atlanta. Elle sort son 1er roman en 2015 « La première fois c’était quand même plus marrant » (« Before I go »). Son 2ème roman « La première fois qu’on m’a embrassée, je suis morte » (« Close Enough To Touch ») édité en 2017, obtient le Prix des Lectrices 2019, organisé par les éditions Milady. Elle.

À lire aussi : « La première fois que je t’ai rencontré, c’était en rêve« , édité en 2021.


Références :

  • « La première fois qu’on m’a embrassée, je suis morte », Colleen Oakley
  • Babelio : l‘autrice, Le livre

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