système respiratoire

Si nous pouvons nous passer de manger pendant 3 semaines, de boire pendant 3 jours, l’être humain ne peut vivre plus de 3 minutes sans respirer ! Et même si nous n’y faisons pas attention car c’est une action naturelle et involontaire, respirer est vital.

Mais comment fonctionne notre système respiratoire ? Et quelle est sa participation dans l’équilibre maintenu pour l’ensemble de notre organisme ?

Les organes du système respiratoire

système respiratoire
Système respiratoire source Wikipedia

L’appareil respiratoire se décompose en deux parties :

  • Les 2 poumons situés dans la cage thoracique.
  • Les voies aériennes supérieures comprenant les fosses nasales, le pharynx, le larynx et la trachée.

Le rôle du système respiratoire

Le système respiratoire a pour rôle d’apporter l’oxygène (O2) venant du milieu extérieur et de rejeter le gaz carbonique (CO2) vers l’extérieur. L’échange gazeux O2 <-> CO2 se fait dans les alvéoles des poumons.

Le système respiratoire est en lien étroit avec le système cardiovasculaire qui transporte l’oxygène, par le sang, jusqu’aux cellules et le CO2 des cellules jusqu’aux alvéoles pulmonaires.

Le système respiratoire est aussi un émonctoire, chargé d’éliminer les déchets sous forme essentiellement de gaz carbonique et parfois de colles (glaires).

La vidéo ci-contre vous explique le processus.

Les 4 phases de la respiration

Chaque cellule de notre corps a besoin d’oxygène, de glucose, de minéraux pour fonctionner efficacement. Et le système respiratoire participe avec le système cardiovasculaire au transport de l’oxygène jusqu’aux cellules et du transport du CO2 des cellules jusqu’aux alvéoles pulmonaires. Ce processus se passe dans notre organisme en 4 phases.

Phase 1 lors de la respiration (inspiration ou expiration)

A l’inspiration, le dioxygène de l’air inspiré est transporté dans les poumons, par les bronches, jusqu’aux alvéoles pulmonaires.

Le CO2 dans les alvéoles pulmonaires est transporté vers l’extérieur par l’expiration.

Phase 2 : la respiration externe

La phase 2 est appelée respiration externe. C’est l’échange gazeux qui se passe entre l’alvéole pulmonaire et le capillaire alvéolaire. L’O2 se transfère par diffusion dans le sang. Il se couple aux globules rouges et se combine aux atomes de fer présents dans l’hémoglobine.

Phase 3 : la respiration interne

Lors de la phase 3 dite respiration interne, le système cardiovasculaire transporte le sang frais oxygéné par la circulation sanguine. Par un système d’équilibre permanent entre l’O2 dissout et l’O2 combiné, l’O2 intègre la cellule par simple diffusion.

Phase 4 : la respiration des cellules

La dernière phase est appelée respiration cellulaire. Les mitochondries des cellules utilisent l’O2 pour fabriquer de l’énergie (ATP). Cette production entraîne comme déchets du CO2 et de l’eau.

Qu’est-ce que la capacité pulmonaire ?

La capacité pulmonaire est le volume d’air pouvant être inspiré. Elle se mesure à l’aide d’un examen appelé spiromètre. C’est un examen courant pour étudier le fonctionnement des poumons ou pour confirmer un diagnostic d’affections respiratoires comme l’asthme.

Ainsi, il existe plusieurs capacités pulmonaires :

  • Capacité pulmonaire totale : d’environ 6 litres pour un adulte.
  • Capacité vitale : d’environ 4,5 litres pour un adulte, mesurée par une expiration complète forcée.
  • Volume résiduel : même lorsque l’on expire complètement, de l’air reste dans les poumons appelé volume résiduel. Il est d’environ 1,5 litre.

Ces mesures sont importantes pour les personnes souffrant de maladies respiratoires. Mais elles ne reflètent pas le fonctionnement respiratoire de la majorité des gens qui même avec des capacités pulmonaires normales ne sont pas correctement oxygénées.

Utiliser son système respiratoire pour mieux s’oxygéner

Nous sommes pour la plupart d’entre nous en état permanent de sous-oxygénation par rapport à nos besoins. Notre vie moderne, stressée, à 100 à l’heure nous conduit à respirer de manière superficielle.

Ainsi, une demi-asphyxie nous accompagne toute notre vie entrainant angoisses, dépressions, affaiblissement des défenses de notre organisme, pertes de mémoire, vieillissement prématuré et intoxication générale.

En effet, de petites respirations superficielles, bien que très fréquentes, ne produisent pas les mêmes effets que des respirations moins nombreuses, mais profondes.

Par exemple, quand nous respirons profondément, nous libérons 1,5 litre de plus d’air que lors de petites respirations (0,5 litre).

Les respirations profondes sont plus efficaces au niveau des échanges chimiques : le dioxyde de carbone s’évacue mieux. Mais elles ne se limitent pas qu’à cela : elles libèrent les toxines présentes dans le sang, les intestions et le foie, régulent la circulation sanguine, la tension artérielle, le rythme cardiaque, améliorent le transit intestinal.

En conclusion

Le système respiratoire est en lien étroit avec le système cardiovasculaire. Ces deux systèmes vitaux fonctionnent de concert pour apporter des éléments essentiels au fonctionnement de nos cellules. Il agit également comme émonctoire, chargé d’éliminer les déchets produits par notre organisme.

Nous sous-évaluons trop souvent son impact sur notre santé globale car respirer est un acte naturel et involontaire. Cependant, notre manière de respirer peut affecter notre bien-être de manière importante. C’est pour cela qu’il est important de penser quotidiennement à respirer en conscience et profondément pour aider notre système respiratoire à mener à bien ses missions !


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Références :

  • Synergie naturopathie
  • La naturopathie au quotidien, Dominique Léaud-Zachoval

Crédits photos : pixabay, Wikipedia, Youtube

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